Créer un jardin japonais dans sa propriété n’est pas chose facile. Cette initiative requiert un certain savoir-faire et une connaissance de la tradition antique japonaise. En attendant que vous vous penchiez sur l’histoire de l’art du jardinage au Pays du Soleil Levant, retrouvez ici quelques conseils de base utiles.
La structure générale d’un jardin japonais
Selon le « principe des trois profondeurs » de la peinture chinoise, la structure d’un jardin japonais s’apparente à un tableau avec perspective. Au premier plan, disposez pierre à eau et faites-y pousser des mousses ainsi que quelques fougères. Au cœur du jardin, agencez un espace central avec un arbre et différents types de pierres. Il s’agira du plan intermédiaire. Tout au fond, en arrière-plan, vous pourrez élever une haie bien taillée, une clôture de bambous ou aussi un mur végétalisé. Cet écran de verdure sert de plan lointain, et c’est de là qu’est sensé se détacher les pierres, les végétaux ainsi que l’eau. En effet, l’eau fait partie intégrante de tous les jardins japonais qu’il s’agisse d’étang, de bassin naturel, de cascade ou de ruisseau. Une fois constitué, le jardin doit évoquer un paysage naturel.
Les éléments d’un jardin japonais
Un jardin japonais est constitué des « Ishi », de vieilles pierres ramassées dans la nature et placées soit seules soit en groupe de 3 ou 5 ici et là. Elles représentent des amas de roches de montagne ou une source d’eau. Il y a également les « pas japonais », des pierres plates qui vous permettront d’admirer les différents paysages de votre jardin. En ce qui concerne la végétation, évitez les arbres et autres plantes qui ont tendance à beaucoup grandir. Par ailleurs, veillez à tailler vos plantes régulièrement et de la même manière que les bonsaïs pour garder les formes recherchées. N’oubliez pas les lanternes ou spots qui mettront en valeur certaines zones du jardin telles que le plan lointain et qui servent aussi d’éléments décoratifs.